Glossaire
Combustible nucléaire irradié : le combustible retiré d’un réacteur à fission nucléaire commercial ou de recherche. Le combustible nucléaire irradié est classé déchet radioactif de haute activité.
Consentement : élément fondamental du processus de sélection d’un site. Depuis le tout début de nos activités, la SGDN a établi un certain nombre de principes relatifs au consentement. Ceux-ci comprennent l’engagement à n’établir le projet que dans une région comprenant des hôtes informés et consentants, offrir le temps et les ressources nécessaires pour que les collectivités puissent prendre une décision sur le projet en toute connaissance de cause et faire la démonstration convaincante du consentement des collectivités.
Au-delà de la démonstration fournie par les collectivités, la SGDN doit également s’assurer que les autres exigences et engagements énoncés dans le processus de sélection d’un site pourront être remplis avant que le projet ne soit mis en oeuvre dans la région en question.
Déchets de faible activité : ces déchets proviennent principalement des centrales nucléaires et des utilisations médicales, universitaires, industrielles et commerciales des matières radioactives (têtes de vadrouilles, chiffons, serviettes en papier, par exemple). Ces articles ne dégagent pas de chaleur et leur niveau de radioactivité est tel qu’ils devront rester confinés et isolés pendant quelques centaines d’années.
Déchets de haute activité : ces déchets incluent principalement le combustible nucléaire irradié et une très petite quantité de déchets de haute activité autres que le combustible est générée par d’autres activités, comme la production d’isotopes médicaux. Ces déchets émettent une quantité considérable de chaleur et de radioactivité et devront être confinés et isolés dans un dépôt géologique en profondeur pendant des centaines de milliers d’années.
Déchets de moyenne activité : ces déchets comprennent les composants usés des centrales nucléaires, des réacteurs de recherche et des fabricants d’isotopes médicaux, tels que les filtres, les résines et les pompes. Ces déchets génèrent une quantité minimale de chaleur, mais nécessiteront un degré de confinement et d’isolement plus élevé et une période de stockage plus longue que les déchets de faible activité.
Dépôt géologique en profondeur : installation pour le stockage à grande profondeur sous terre du combustible nucléaire irradié, où des barrières tant naturelles qu’ouvragées le confinent et l’isolent des gens et de l’environnement pour des générations à venir. Sa conception peut permettre la récupération du combustible nucléaire irradié.
Gestion à long terme du combustible nucléaire irradié : comprend le confinement et l’isolement des substances radioactives. La radioactivité diminue substantiellement avec le temps, principalement en raison de la désintégration des radionucléides à vie courte. La radioactivité du combustible nucléaire irradié diminue jusqu’à environ un pour cent de sa valeur initiale au bout d’un an, à environ 0,1 pour cent au bout de 10 ans et à environ 0,01 pour cent au bout de 100 ans. Après environ un million d’années, la radioactivité du combustible nucléaire irradié est sensiblement équivalente à celle de l’uranium naturel.
Combustible : utilisée dans les réacteurs nucléaires CANDU, elle est fabriquée en agglomérant de la poudre d’oxyde d’uranium pour en faire des pastilles. Les pastilles sont insérées dans des tubes en Zircaloy (un alliage du métal zirconium résistant à la corrosion), lesquels sont soudés les uns aux autres pour former une grappe de combustible. Chaque grappe contient environ 1000 pastilles d’oxyde d’uranium.
Petits réacteurs modulaires (PRM) : ces réacteurs constituent une solution de rechange aux réacteurs nucléaires de grande puissance. Les PRM peuvent être achetés et construits selon une approche modulaire. La SGDN sera responsable de la gestion à long terme du combustible nucléaire irradié créé par toute technologie nouvelle ou émergente qui pourrait être mise en oeuvre au Canada, comme les PRM.
Sûreté : dans ce document, la protection des gens et de l’environnement contre les effets dommageables ou dangereux du combustible nucléaire irradié, maintenant et dans l’avenir.
Note sur la terminologie utilisée : dans ce document, nous employons les termes « autochtone », « Premières Nations » et « métis ». Notre intention est d’honorer et de respecter les peuples, les nations et les collectivités, ainsi que les conceptions ancestrales et contemporaines qu’ils peuvent avoir.